
Réseaux de chaleur et de froid : les chiffres cles 2018 ont été publiés !
L’enquête sur les réseaux de chaleur et de froid est réalisée chaque année par le Syndicat national du chauffage urbain (SNCU) avec le concours de l’association AMORCE sous la tutelle du Service de la donnée et des études statistiques (SDeS) du ministère de la Transition écologique et solidaire.
Les résultats 2018 confirment le rôle central des réseaux de chaleur comme vecteur reconnu de la décarbonation. Ils contribuent activement aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en mobilisant des sources d’énergies renouvelables et de récupération locales. En dix ans, les énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) sont passées de 27% à 57,1% des énergies utilisées par les réseaux de chaleur. Pour la cinquième année consécutive, les EnR&R comptent pour plus de la moitié dans le bouquet énergétique : en premier lieu la chaleur de récupération provenant des UVE (unités de valorisation énergétique des déchets) à hauteur de 25%, puis la biomasse 22% (malgré un ralentissement du développement) et la géothermie 5%.
Le verdissement des livraisons a permis de réduire fortement l’empreinte carbone : aujourd’hui, le contenu moyen en CO2 s’élève à 0,116 kg /kWh, soit 36% de moins que l’électricité, 50% de moins que le gaz naturel et 61% de moins que le fioul . Il a donc été réduit de 45% en 12 ans. Cette réduction significative est principalement liée à l’introduction progressive de la biomasse dans le mix énergétique.
En 2018, les 781 réseaux de chaleur français enquêtés assuraient donc le confort thermique de plus en plus d’abonnés puisque 40 116 bâtiments sont raccordés (38 212 en 2017), soit 2,42 millions d’équivalents logements.